Malgré les récents défis causés par les attaques aériennes agressives sur Téhéran et Karaj, l’Institut Pasteur d’Iran a maintenu sans interruption ses services de diagnostic, de production et de santé publique. Engagé à préserver la sécurité sanitaire nationale, l’institut a poursuivi son rôle crucial dans la lutte contre les maladies et la recherche biomédicale. En tant que centre de diagnostic et de recherche leader en Iran et dans la région, l’Institut Pasteur d’Iran a historiquement joué un rôle central dans la lutte contre des maladies telles que la variole, la rage, la typhoïde, la peste, le choléra, la tuberculose et l’hépatite. Il reste à l’avant-garde de la gestion des maladies infectieuses endémiques, émergentes et ré-émergentes.

L’institut supervise plusieurs laboratoires de référence nationaux et affiliés à l’OMS, notamment des unités spécialisées pour la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, la rage, le COVID-19, le paludisme, la coqueluche, la diphtérie, la peste, la fièvre Q et les diagnostics prénatals. D’autres laboratoires collaboratifs se concentrent sur la grippe, l’hépatite, le VIH, la tuberculose, la recherche pulmonaire, la mycologie et la parasitologie. Au-delà du diagnostic, ces installations mènent des recherches et une surveillance essentielles pour renforcer les réponses en santé publique.

L’institut continue également de produire des vaccins, des produits biologiques et des kits de diagnostic, notamment le vaccin contre l’hépatite B, le BCG (vaccin contre la tuberculose) et le vaccin antirabique vétérinaire. Il gère la collection microbienne de l’Iran, la banque de cellules et la biobanque de champignons pathogènes, soutenant ainsi la recherche médicale. Face aux défis persistants, l’Institut Pasteur d’Iran a réaffirmé sa préparation à répondre aux demandes du ministère de la Santé, garantissant un soutien ininterrompu au système de santé national.